Résumé toxicologique du P.T.C.L. Oxford University
Nocif si ingéré en quantité. Les vapeurs peuvent causer de la somnolence. Irritant.
Extraits du répertoire toxicologique de la
C.S.S.T.
Effets aigus
Peu de données sont disponibles chez l'homme. Des cas d'intoxications reliés à l'inhalation de fortes concentrations
d'acétate d'éthyle en association avec d'autres solvants ont été rapportés par certains auteurs (les concentrations n'étaient
pas spécifiées).
Les effets observés étaient la dépression du système nerveux central et un cas de mort accidentelle.
Chez l'animal, l'inhalation de concentrations égales ou supérieures à 20.000 ppm
d'acétate d'éthyle ont causé une dépression du système nerveux central (somnolence, narcose et dans certains cas la mort).
Effets chroniques
Il y a peu de données concernant la toxicité chronique de l'acétate d'éthyle. Des études épidémiologiques effectuées
chez des travailleurs exposés à plusieurs solvants dont l'acétate d'éthyle en forte concentrations ont rapporté des effets
sur le système nerveux central : des maux de tête, de la fatigue, de l'irritabilité, des troubles de concentration, etc.
Toutefois, il n'est pas possible d'établir une relation dose-effet car le rôle spécifique de l'acétate d'éthyle ne peut y
être vérifié.
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Irritation et corrosion
Ce produit peut causer l'irritation de la peau et des yeux. L'exposition à ses vapeurs peut causer
l'irritation des yeux et des voies respiratoires supérieures.
Suite au contact répété ou prolongé, ce produit exerce une action dégraissante sur la peau.
Il peut causer des rougeurs, de la desquamation et des fissurations.
Effets aigus
Chez l'animal (inhalation de fortes concentrations): narcose.
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Peut être nocif par inhalation, ingestion ou absorption cutanée. Irritant. Le liquide peut causer des dommages permanents
aux yeux (opacification de la cornée). Le contact avec la peau peut causer un dégraissage, conduisant à l'irritation.
L'exposition à long terme peut causer des dommages au foie.
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Nocif par ingestion ou par inhalation, et par contact avec la peau. Irritant pour la respiration, les yeux et la peau.
Une exposition fréquente peut causer des dermatites.
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Effets aigus
Inhalation: dépression du système nerveux central (nausées, étourdissements, perte de conscience).
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Nocif par ingestion et par inhalation. Peut être nocif par contact. Irritant pour les yeux et la peau. Facilement absorbé par
la peau. Asphyxiant. Dépressif du système nerveux central. Cancérigène possible pour l'homme. Mutagène possible.
Effets sur la reproduction lors d'expérimentation.
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Effets aigus
L'inhalation des vapeurs (concentrations égales ou supérieures à 200 ppm) peut causer une dépression du système
nerveux central se traduisant par des maux de tête, des nausées, des étourdissements, de la fatigue,
de la somnolence ainsi qu'une diminution de la performance lors de certains tests neurocomportementaux.
L’exposition à de très fortes concentrations peut entraîner une narcose, la dépression respiratoire et la mort.
Il a été observé dans plusieurs études que le taux de
carboxyhémoglobine
s’élève suite à une exposition au chlorure de méthylène. (…).
Effets chroniques
L'inhalation des vapeurs peut causer une dépression du système nerveux central se manifestant par des maux de tête, des nausées,
des étourdissements, de la fatigue, de la somnolence et une diminution de la performance lors de certains tests neurocomportementaux.
Il a été observé dans plusieurs études que le taux de carboxyhémoglobine s’élève suite à une exposition chronique au chlorure de
méthylène. (…).
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Nocif par inhalation, ingestion ou contact cutané. Peut agir comme cancérigène. L'ingestion ou l'absorption cutanée peut être fatale.
L'exposition peut entraîner la mort du fœtus. Une exposition à long terme peut entraîner des dommages rénaux ou hépatiques. Irritant.
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Effets aigus
Inhalation et/ou contact cutané: dépression du système nerveux central (asthénie, vertiges, maux de tête), syndrome douloureux
abdominal (crampes épigastriques, douleurs abdominales, nausées, vomissements, anorexie), hépatite bénigne (après délai),
intolérance à l'éthanol après délai (rougeur de la face et du cou, maux de tête, vertiges, vomissements, sueurs, sensation
d'oppression thoracique).
Effets chroniques
Inhalation et/ou contact cutané: dépression du système nerveux central, hépatite bénigne, intolérance à l'éthanol.
Mutagène pour les cellules somatiques de mammifères. Mutagène pour les bactéries et / ou de levures.
La substance peut être toxique pour le sang, les reins, le foie, les muqueuses, la peau, des yeux.
Une exposition répétée ou prolongée à la substance peut endommager des organes cibles.
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En concentration modérée à haute le dioxyde de carbone agit comme un gaz asphyxiant. C'est un stimulant respiratoire.
Dans sa forme solide, la glace sèche en contact avec la peau va rapidement causer de sérieux dommages par gelures. Eviter
de prendre en main !
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De faibles concentrations de dioxyde de carbone provoquent rapidement des troubles de la circulation sanguine.
Les symptômes sont des maux de tête, des nausées et des vomissements, voire la perte de connaissance.
Le dioxyde de carbone supercritique est utilisé comme solvant vert, les extraits étant exempts
de trace de solvant. Sous cette forme, il sert notamment à la décaféination du café [fr.wikipedia.org].
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Provoque une irritation cutanée et oculaire. L'ingestion peut causer des nausées, des vomissements et état d'ébriété,
l'utilisation chronique peut causer des dommages graves au foie. Notez que l'alcool «absolu» , qui est proche de 100%
d'éthanol, peut néanmoins contenir des traces de 2-propanol, avec du méthanol ou du benzène. Ces deux derniers sont très
toxiques, tandis que l'alcool "dénaturé" contient des substances ajoutées qui le rendent désagréable voire hazardeux
à consommer.
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Effets aigus
L'ingestion peut causer de l'euphorie, une sensation d'ébriété suivie d'une dépression du système nerveux central laquelle peut se manifester par des maux de tête, des nausées, des vertiges, de l'incoordination, des troubles d'élocution, de la confusion mentale et de la narcose.
Effets chroniques
L'ingestion chronique est associée à divers problèmes de santé incluant la cirrhose du foie et diverses maladies touchant les systèmes gastrointestinal, cardiovasculaire, nerveux, hématologique et respiratoire.
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Peut causer une altération de la fertilité. Nocif par inhalation. Irritant. Peut causer une dépression du SNC.
Une exposition prolongée peut causer des dommages graves pour la santé.
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Effets aigus
L'inhalation de fortes concentrations d'hexane normal (en général supérieures à 1000 ppm) peut causer une dépression du
système nerveux central se traduisant par des maux de tête, des étourdissements, des nausées, des vertiges et des
vomissements.
Aucun cas de décès n'a été rapporté suite à l'inhalation d'hexane normal.
Effets chroniques
Plusieurs études en milieu de travail associent l'exposition à l'hexane normal au développement d'une neuropathie
périphérique (sensitivo-motrice). Ces études présentent des limitations (niveau d'exposition imprécis, utilisation d'hexane
commercial, exposition simultanée à d'autres solvants) et ne permettent pas d'établir une relation dose réponse claire.
Il ressort de la littérature qu'une exposition à des concentrations supérieures à 500 ppm
pendant quelques mois à quelques années, ou qu'une exposition à des concentrations variant de 30 à 2500 ppm, durant 2 mois à 5 années,
puisse causer cet effet.
(…)
Selon quelques études de cas, il existe une association entre l'hexane normal et la maladie de Parkison.
Quelques études suggèrent que l'atteinte neurologique périphérique puisse être accompagnée de perturbations
du système nerveux central (troubles de la vision, modifications de l'électroencéphalogramme, etc.). Toutefois,
il n'est pas possible d'établir une relation dose réponse.
L'IRSST (2009) considère l'hexane normal comme une substance possiblement ototoxique.
(…)
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Toxique par inhalation, ingestion ou absorption cutanée. Peut être reprotoxique. L'ingestion peut être mortelle.
Risque de dommages très sérieux et irréversibles en cas d'ingestion. L'exposition peut endommager les yeux, les reins,
le cœur et le foie. Une exposition chronique ou substantiellement importante peut causer des lésions oculaires graves,
y compris la cécité. Irritant. Narcotique.
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Effets aigus
Dépression du système nerveux central (narcose) --> latence asymptomatique 12 à 24 heures --> Installation de l'acidose
métabolique (maux de tête, vertiges, nausées et vomissements…) -- (cas plus graves) --> douleurs abdominales et musculaires
+ difficultés respiratoires.
(…)
Dans les cas graves, on observe une progression vers le coma et la mort qui survient habituellement par insuffisance respiratoire.
(…)
Effets chroniques
Une étude rapporte des maux de tête graves et récurrents chez des travailleurs exposés à des concentrations variant de
200 à 375 ppm.
L'exposition de travailleurs à des concentrations de 1200 ppm et plus a causé des troubles visuels (dont l'altération du réflexe
pupillaire et la diminution de l'acuité visuelle).
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Irritant pour les yeux. Peut causer une dépression du SNC (système nerveux central) se traduisant par des maux
de tête et des nausées. Irritant pour la peau. Peut être nocif par ingestion, inhalation ou par contact cutané.
Peut causer une dermatite. L'inhalation peut causer la somnolence.
Extraits du répertoire toxicologique de la
C.S.S.T.
Irritation et corrosion
Chez des volontaires, l'exposition aux vapeurs peut causer l'irritation des voies respiratoires supérieures
(nez, gorge) à partir de 100 ppm et l'irritation des yeux à partir de 200 ppm.
(…).
Effets sur le développement
Il a un effet embryotoxique et/ou foetotoxique chez l'animal. (…).
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Nocif par ingestion. Peut sérieusement endommager les yeux. Irritant. Narcotique. Dépresseur du SNC (Système Nerveux Central).
Extraits du répertoire toxicologique de la
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Effets aigus
Inhalation ou ingestion (intoxication grave): dépression du système nerveux central
(vertiges, maux de tête, nausées, somnolence); animal: possibilité de mort par aspiration pulmonaire du liquide.
Effets chroniques
Possibilité de vision trouble, de larmoiement, de photophobie et d'atteinte de l'audition; animal:
inhalation: possibilité de réduction du nombre de globules rouges, de lymphocytose, d'albuminurie,
de dommages hépatiques, pulmonaires et rénaux.
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Peut être nocif par inhalation, ingestion, ou absorption cutanée. Peut agir comme irritant.
Extraits du répertoire toxicologique de la
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Effets aigus
Bien que l'usage industriel de l'alcool isopropylique soit largement répandu, aucun cas d'intoxication relié au travail n'a été
trouvé dans la littérature scientifique. (…). Aucun effet neurocomportemental n'a été mis en évidence.
L'inhalation de fortes concentrations peut causer une dépression du système nerveux central se traduisant par des maux de
tête, des nausées, des vomissements, des vertiges, de l'incoordination, de la confusion, de la stupeur, de la somnolence et la mort.
L'ingestion de quantités importantes peut également causer une dépression du système nerveux central. (…).
Effets chroniques
Une étude effectuée par inhalation chez le rat a montré une irritation des voies respiratoires, des anomalies hématologiques
et des altérations histopathologiques au niveau du foie et de la rate (…). Les détails de l'étude ne sont pas connus (…).
D'autres études concernant l'inhalation de fortes doses (…) ont montré un effet sur le système nerveux
(ataxie, narcose, hypoactivité).
Effets cancérigènes selon le CIRC
L'agent est inclassable quant à sa cancérogénicité pour l'homme (groupe 3).
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Non dangereux selon la Directive 67/548/EEC.
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Effets aigus
Des volontaires ont été exposés à environ 309 mg/m³ pendant une minute. Une légère obstruction significative des voies
respiratoires (…) a été observée.
Suite à l'ingestion de très fortes doses de propylène glycol chez l'homme et l'animal, des effets hématologique, hyperosmotique,
cardiovasculaire et des effets sur le système nerveux central ont été rapportés.
Une forte concentration sanguine de propylène glycol peut amener de l'acidose métabolique et des changements
hyperosmotiques dans le sang.
Effets chroniques
Aucune donnée chez l'humain n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
Sur le rat (321 ppm/90 jrs) : un épaississement de l'épithélium respiratoire et un grossissement des cellules caliciformes.
Diminution du compte des globules blancs.
A 707 ppm, une diminution de la concentration moyenne d'hémoglobine et
du compte des globules blancs. (…).
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Nocif par inhalation, surtout si respiré pendant de longues périodes. Peut causer la somnolence. Potentiel fœtotoxique.
Peut causer des dommages aux poumons en cas d'ingestion. Irritant grave. Tératogène experimental.
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Effets aigus
L'inhalation des vapeurs peut causer une dépression du système nerveux central (…) ainsi qu'une réduction de la
performance lors de certains tests neurocomportementaux.
L'inhalation de fortes concentrations (> 1800 ppm) peut entraîner de la stupeur, de la parésie et de l'amnésie.
L'exposition à de très fortes concentrations peut provoquer la perte de conscience et la mort.
Une relation dose-effet existe pour l'homme existe dès 100 ppm dans l'air (6 heures) :
Irritation des yeux et du nez, maux de tête, étourdissements, sensation d'intoxication. (…).
Effets chroniques
Nombreuses études épidémiologiques avec cas d'intoxications par inhalation chronique de vapeurs de toluène en
milieu professionnel. L'exposition professionnelle récurrente observée est comprise entre 50 à 150 ppm.
Il en ressort des effets sur le système nerveux central (…). Possibilité selon certaines études d'encéphalopathie toxique. (…).
Des effets permanents sur le système nerveux central ont été observés dans les cas d'inhalation abusive, pour des concentrations
estimées à plus de 4 000 ppm (…).
Les études chez l'animal confirment que l'exposition par inhalation au toluène peut avoir des effets neurotoxiques.
Diverses études ont évalué l'effet d'une exposition répétée au toluène sur la vision des travailleurs (…).
L'IRSST (2009) considère le toluène comme une substance ototoxique (…).
Effets cancérigènes selon le CIRC
L'agent est inclassable quant à sa cancérogénicité pour l'homme (groupe 3).
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Cancérigène. Mutagène. Toxique. Tératogène possible. Données de mutagénicité pour l'homme. Peut causer des effets
systémiques par ingestion ou inhalation. Peut être addictif. Nocif par ingestion, inhalation ou absorption cutanée. Narcotique.
Irritant sévère. Cause possible de dermatites.
Extraits du répertoire toxicologique de la
C.S.S.T.
Effets aigus
L'inhalation des vapeurs peut causer la dépression du système nerveux central (…).
Des rapports d'intoxication en milieu de travail nous indiquent que l'exposition à des concentrations très élevées peut causer
une perte de conscience rapide. Après avoir repris conscience, les travailleurs se sont plaints de divers symptômes (…).
Exceptionnellement, on rapporte des troubles de la vision et une neuropathie crânienne ou périphérique (…). Il y a eu
récupération complète après plusieurs mois. (…).
Des décès sont survenus chez des travailleurs suite à l'exposition accidentelle à de fortes concentrations. La cause invoquée
était l'arythmie cardiaque. (…).
Effets chroniques
Les symptômes les plus fréquemment rapportés chez les travailleurs exposés sont la dépression du système nerveux central (…).
Quelques études épidémiologiques rapportent que certains nerfs crâniens peuvent être affectés (…). Des dommages
au nerf trigéminal ont été observés dans une étude chez des travailleurs exposés à environ 40 ppm pendant une longue
période. Certaines études mentionnent également une atteinte du nerf optique (…).
Quelques cas isolés font mention d'une perte de sensation aux mains et aux pieds, de mouvements involontaires des
extrémités et de maladie de Parkinson.
Ces symptômes étaient réversibles après plusieurs mois. Dans un cas, ils persistaient
encore 2 ans après la fin de l'exposition. (…).
Un nombre limité d'études rapportent des cas d'irrégularité du rythme cardiaque chez des travailleurs exposés à
des concentrations de l'ordre de 100 ppm.
L'IRSST (2009) considère le trichloroéthylène comme une substance ototoxique. (…).
Des évidences limitées suggèrent que le trichloroéthylène pourrait jouer un rôle dans le développement de maladies autoimmunes
(…). Cependant, ceci reste à prouver.
Sources
• ChemicalBook.com
pour les symboles de dangerosité et phrases de risques (phrases R).
• Msds.chem.ox.ac.uk
pour les résumés toxicologiques du Physical and Theoretical Chemistry Laboratory - Oxford University.
• Reptox.csst.qc.ca/RechercheProduits.asp
pour les extraits du répertoire toxicologique de la Commission pour la Santé et la Sécurité du Travail (CSST), Canada.
Médicalistes
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et de sites web dans le domaine de la santé